COMBUSTIBLE SOLIDE DE RECUPERATION _TRIVALIS, VEOLIA ET AKTID

Trivalandes _ combustible solide de récupération

Aktid est fière de partager l’article paru dans le magazine Recyclage Récupération n°71, mettant en lumière la nouvelle installation de production de combustible solide de récupération pour Trivalis, exploitée par Veolia.

TRIVALIS, VEOLIA ET AKTID « TOUT FEU, TOUT FLAMME » POUR LES REFUS DE TMB

Totalement exempte d’installation d’incinération des déchets ménagers, avec peu de capacité d’enfouissement, la Vendée entame sa conversion vers la valorisation énergétique de ses déchets ultimes. Un tournant qui se concrétise notamment avec une innovation : la production de Combustible Solide de Récupération à partir de refus d’installations d’Unité de Valorisation Energétique et Organique (Uveor), ex- Tri-Mécano-Biologique (TMB). Pour ce faire, l’ensemblier Aktid a conçu et livré une installation flambant neuve à Veolia qui l’exploitera pour le compte de Trivalis, le syndicat mixte vendéen.

Pour en savoir plus sur cette innovation, lisez l’article réalisé par Recyclage Récupération entièrement disponible ici.

Lancé le 1er janvier 2003, le syndicat mixte départemental Trivalis bénéficie de la compétence traitement sur l’ensemble des déchets collectés en Vendée.

« En 2023, l’ensemble représente environ 450 000 tonnes de déchets, dont 90 000 à 110 000 tonnes d’ordures ménagères résiduelles », explique Erwan Calonnec, directeur général des services pour Trivalis. « Dès l’origine, les élus ont eu la volonté de construire des installations publiques de traitement dont l’exploitation serait confiée à des prestataires », reprend-il. C’est ainsi que deux installations de tri mécano-biologique (TMB), désormais dénommées Uveor (Unité de valorisation énergétique et organique), ont été implantées au nord et au sud du département : Trivalandes, à Saint- Christophe-du-Ligneron et Trivalonne à Château d’Olonne. Construites en 2011 et modernisées en 2019, elles prennent en charge l’intégralité des ordures ménagères des Vendéens. « La plus importante, Trivalandes, approche une capacité de 55 000 t/an. […]

Seulement, le taux de valorisation des ordures ménagères résiduelles (OMR) en Uveor implique 45 à 47 % de refus de tri, soit 40 000 à 42 000 tonnes de déchets « ultimes » à éliminer chaque année. On connaît les exutoires : l’incinération ou l’enfouissement. Or, les capacités d’élimination des refus d’Uveor par les installations d’incinération les plus proches, à Nantes notamment, sont très limitées : « Non seulement en termes de capacité mais aussi parce que le pouvoir calorifique de ces matières est nettement supérieur à celui des ordures ménagères et ne convient donc pas aux incinérateurs », souligne Guillaume Chapuis responsable technique pour Veolia, entreprise en charge de l’exploitation de Trivalandes depuis 2012. Quant à l’enfouissement, face aux obligations réglementaires et aux échéances sur la réduction des tonnages à enfouir, Trivalis se doit d’optimiser ;

Valorisation énergétique des refus primaires

Le syndicat décide alors de s’engager vers la valorisation de ces déchets ultimes sous forme de combustibles solides de récupération (CSR). […]. En 2017, Trivalis introduit donc une tranche optionnelle pour la construction et l’exploitation d’une unité de préparation de CSR dans le cadre du renouvellement du marché global de performances de Trivalandes. Un challenge relevé par Veolia, l’exploitant historique.

[…] Cette unité est alimentée à partir des refus de tri primaires des deux Uveor vendéens (Trivalandes et Trivalonne)

à hauteur de 35 000 t/an, mais aussi par deux autres unités ligériennes pour 15 000 t/an : Pornic Agglomération, en Loire-Atlantique, et Valor3e à Cholet, dans le Maine-et-Loire.

Dimensionnée pour un flux entrant de 50 000 t/an, l’usine vise la production d’un minimum de 15 000 tonnes de CSR de qualité cimentière et un taux de valorisation minimal de 54 % qui inclut, outre la préparation des combustibles, la récupération de matériaux comme les ferreux et non ferreux (environ 4 000 à 5 000 tonnes valorisées) ainsi que les PVC (envoyés en enfouissement). Autre impératif, le taux de refus maximal de 46 % doit permettre à Trivalis de quasiment diviser par deux ses enfouissements. »